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Lectures
2 février 2024

Et c'est ainsi que nous vivrons

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« Et c’est ainsi que nous vivrons »

KENNEDY Douglas

(Belfond)

 

Point d’enthousiasme chez le vieux Lecteur pour un roman tant apprécié par nombre d’éminents critiques littéraires (parmi ceux qu’il frôle ici et là lors de ses phases de recherche des nouveautés éditoriales).

2045. Les USA ne sont plus que deux entités hostiles à peine remises d’une nouvelle guerre de Sécession. Une Amérique à l’image de ce qu’elle est aujourd’hui, ou si peu différente que c’est à n’y rien comprendre. Libérale, mais point trop n’en faut. Avec tout ce qu’il faut de surveillance et de contrôles pour que soit maintenu l’ordre social. Une autre Amérique, réactionnaire celle-là, sous la tutelle de l’Eglise, qui a réduit les libertés à ce qui convient aux Evêques et aux Prêcheurs. Rien de bien clair dans les descriptions libellées par Kennedy. Juste le stricte nécessaire. A titre d’exemple, rien ne vient éclairer le Lecteur sur ce qu’est devenue la puissance militaire US et son imposant et terrifiant arsenal nucléaire. Si peu de précisions sur les relations internationales, si ce n’est pour laisser entrevoir que la plupart des autres puissances sont désormais acquises à un fascisme aux contours mal définis.

Un roman politique ? Que nenni. L’essentiel du récit tourne autour des heurs et malheurs de Sam (Samantha Stengel), brillantissime et efficace agent des Services instaurés par la « bonne » Amérique, celle qui se veut toujours républicaine, quitte à soumettre l’ensemble de ses citoyens à un flicage incessant. Sam est chargée par ses supérieurs d’éliminer chez l’ennemi un de ses agents les plus dangereux. En l’occurrence sa propre demi-sœur. Celle dont son gentil papa a si longtemps caché l’existence. Une chasse violente dont l’issue prend les apparences d’une pochade.

Un roman lourd, emphatique, parfois comique. Un produit commercial dont le vieux Lecteur n’est pas parvenu à comprendre l’enthousiasme qu’il a provoqué chez les plus brillants des critiques franchouillards.

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