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27 mai 2015

La route de Beit Zera

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« La route de Beit Zera »

MINGARELLI Hubert

(Stock)

 

Une fable. Qui laisse entrevoir une mince, une fragile lueur d’espoir. Quasiment insensée. Les moments d’un improbable dialogue entre un enfant palestinien et un israélien solitaire dont le fils s’est exilé en Nouvelle-Zélande. Ce qui les relie ? Un chien, le chien de l’israélien, animal vieillissant, finissant, dont les souffrances deviennent insupportables à son maître. L’enfant palestinien lui est advenu par la route de Beit Zera. Une route que l’israélien n’emprunte plus mais qui fut la cause de l’exil de son fils. L’enfant palestinien s’est approché de la maison. Il lui a fallu du temps pour établir un premier contact avec le chien, pour tenter une première caresse, pour accepter d’entraîner à sa suite l’animal pour une première promenade. Un homme et un enfant que tout paraît opposer. Suffirait-il d’une étincelle, ou plus exactement de quelques mots, dits ou non dits pour que se produise l’inimaginable ? Chacun vit sa vie. De furtifs rapprochements. Ceux que l’israélien tente de retranscrire dans les lettres qu’il adresse son fils. Ceux qu’il ne parvient pas à évoquer devant son meilleur ami.

Une fable à dimension humaine. Une fable qui extirpe de l’obscurité la flamme vacillante susceptible de guider les des deux protagonistes : celui qui est privé de la parole et celui qui ne sait trop comment en user. Une fable qui a su toucher (émouvoir ?) le Lecteur.

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