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22 février 2024

Ce n'est qu'un début, commissaire Soneri

varesi

 

 

 

 

 

 

 

 

Un titre clin d’œil ? Ce n’est qu’un début, continuons le combat ?

Parme. En hiver. Un immigré albanais s’est pendu. Vêtu d’un costume trop grand et trop élégant pour lui. Puis, près de son domicile, un ancien leader des mouvements étudiants de mai 1968 est sauvagement assassiné à coups de couteau. Elmo Boselli, éloigné de toute vie militante et qui survit du commerce de vêtements de luxe et des générosités de sa compagne. Et puis une antédiluvienne Vespa retrouvée dans un état déplorable. Trois affaires qui a priori n’ont rien à voir ensemble. Mais trois affaires auxquelles le commissaire Soneri se trouve confronté. Trois énigmes. Une oscillation permanente entre ce qui fut et ce qu’il est advenu de l’Italie des cinquante dernières années. Avec, du moins semble-t-il, deux constantes : fascisme et communisme. Un fascisme omniprésent et qui imprègne la société contemporaine. Un fascisme qui a pris sa revanche sur un communisme éparpillé dans de multiples chapelles. Soneri tâtonne. Soneri se fourvoie. De temps à autre, Angela, sa compagne et avocate de métier, éclaire sa lanterne. L’enquête piétine. Mais Soneri ne renonce pas.

Un polar italien qui a valu au vieux Lecteur deux nuits d’errance entre Parme et la côte ligurienne. Un polar de facture plutôt classique mais qui lui fut un très agréable divertissement. Avec, cerise sur le gâteau, ces deux phrases qui reflètent aujourd’hui encore ce que reste son regard sur certains évènements qui bouleversèrent sa jeunesse. « 68 a d’abord été une révolte stérile d’adolescents attardés contre le monde des pères. La vraie secousse, ce sont les ouvriers qui l’ont donnée un an plus tard, exprima Soneri… »

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