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23 septembre 2022

La farce

La-Farce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« La farce »

STARNONE Domenico

(Fayard)

 

La rencontre d’un septuagénaire, artiste de renom, dessinateur toujours en activité, et de son petit-fils tout juste âgé de quatre ans. A Naples. Là où l’artiste (et narrateur) est né, là où se sont déroulées son enfance et son adolescence. La ville qu’il a fuie lorsqu’il atteignit à l’âge d’homme. Pour s’installer à Milan. Pour se défaire de la misère, de la violence d’un père qui dilapidait ses maigres revenus dans le jeu. Sa fille et son mari se sont, eux, avec leur bambin, installés à Naples, dans la maison qui avait été celle des parents du narrateur. Un colloque de mathématiciens appelle à Cagliari ces jeunes parents qui sollicitent le vieil homme pour garder, en leur absence, leur progéniture.

Parvenu au terme des quatre ou cinq premiers chapitres, le Lecteur faillit en rester là. Mais il persévéra. Ce en quoi il n’eut point tort. Le roman mérite en effet que celle ou celui qui s’y plongera aille jusqu’au terme. Parce que l’histoire des relations de l’aïeul et de son petit-fils est traitée avec une drôlerie qui révèle, chez l’Auteur, un humour que celui-ci avait dissimulé de prime abord. Et la description du Naples d’aujourd’hui, toute en noirceur, présente d’innombrables similitudes avec le Naples dans lequel avait grandi le narrateur. La saleté. La corruption. La misère. Entre autres. Avec, en toile de fond, toutes les interrogations liées au vieillissement d’un homme qui se sent atteindre au terme de sa vie.

En résumé, un roman italien qui mérite que l’on passe quelques heures en sa compagnie.

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