31 octobre 2013
Vie animale
« Vie animale »
TORRES Justin
(L’Olivier)
New York. Une famille portoricaine. Trois garçons dont le narrateur. Un père aux évasions ratées. Une mère aux fragilités relatives. Voilà qui donne un roman attachant. Ou, plus exactement, un roman auquel le Lecteur s’est attaché. Un roman qui raconte la misère dans toutes ses dimensions. Un roman qui effleure les rêves, en particulier ceux du narrateur, le seul qui paraisse en mesure d’émerger, de se construire un avenir. Sauf qu’il n’est pas conforme et que son refus de la conformité lui interdit les espaces de son émancipation. D’où, et bien évidemment, une fin tragique, une fin qui est peut-être la petite faiblesse de ce roman-là.
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