« On était des loups »

COLLETTE Sandrine

(Lattès)

Peut-être… Peut-être quoi ? Un trop plein de bons sentiments, et une intrigue si évidemment prévisible. Alors oui, le Lecteur assume sa part de sentimentalisme, son côté midinette. Tout ce qui lui a permis non seulement de s’installer dans ce roman, mais qui plus est de se laisser emporter. Un récit qui ne fut pas, ce qui n’est pas anodin, sans lui rappeler quelques-unes des œuvres qui exaltèrent son adolescence, celles de London, de Curwood, entre autres. Des montagnes. Dures. Cruelles. Celles et ceux qui y ont trouvé refuge. Dont Liam, une sorte de trappeur. La chasse. De quoi le nourrir lui, sa femme et leur enfant. Des peaux à vendre. Un lopin de terre pour la subsistance. Vivre chichement, mais libre. Jusqu’au jour du drame : à son retour d’une longue traque de gibier, il découvre le corps de sa compagne, Ava. Morte, ou tout comme. Attaquée par un ours, elle a eu le réflexe de protéger sous elle Aru, leur enfant d’à peine six ans.

La suite ? C’est l’histoire de la non-relation entre le père et l’enfant. Un voyage qui ne donnera pas le résultat escompté par le père. Le retour vers la case départ, assorti d’un détour par le lac évoqué autrefois avec Ava, un lac où il fut question du baptême d’Aru. D’autres péripéties, empreintes de violence, qui vont donner à la relation père/fils une tournure nouvelle. Une belle nuit d’aventure(s) pour le Lecteur.

On était des loups

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