« Giono »

(MUCEM/Gallimard)

Ce fut le cadeau de Noël du Lecteur : le catalogue de l’exposition que le MUCEM (Marseille) consacre à Giono à l’occasion du cinquantième anniversaire du décès de l’Ecrivain. Une exposition qu’à l’heure où il écrit ces lignes, le dit Lecteur n’a toujours pas vue, lui qui voue toujours une profonde admiration et une vraie affection à l’égard de l’Auteur, entre autres, de « Jean le Bleu » ou bien encore « Un Roi sans divertissement ».

Ce catalogue est pour lui un véritable trésor, riche de la vie et de l’œuvre de Celui qu’il considère comme l’un des plus remarquables littérateurs du 20° siècle. D’une part en raison de la qualité des contributions de la petite dizaine d’écrivains qui expliquent le pourquoi de leur attachement à Giono. En tout premier lieu Le Clézio. Mais aussi Philippe Claudel qui évoque si bien ce « Roi sans divertissement ». Emmanuelle Pagano. Alice Ferney. Emmanuelle Lambert et « les » écrivains » de Giono. René Frégni dont les quelques pages reviennent avec pertinence sur le Pacifiste qui dans les pires moments de l’histoire du 20° siècle s’assuma comme tel jusqu’à l’égarement. Mais aussi dans la structuration du « récit » biographique qui s’accompagne d’une passionnante iconographie et offre au Lecteur constamment en éveil un regard sur cet Ecrivain si singulier que fut l’enfant de Manosque, le fils du cordonnier, cet immigré italien qui sut si bien nourrir l’imaginaire de Giono.

Voilà un ouvrage qui s’en va occuper une place de choix dans sa bibliothèque mais aussi et surtout dans sa mémoire qu’il rafraichira en le . retrouvant dès que la nécessité s’en fera ressentir.

GIONO

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