« Cléopâtre et Frankenstein »

MELLORS Coco

(Anne Carrière)

Cléo, troublante et jeune anglaise en passe de devoir quitter les USA, son titre de séjour arrivant à échéance. Coup de chance : lors de la nuit du réveillon, au tout début de ce siècle, elle fait la connaissance de Frank. Un ricain pur souche, plutôt fortuné, inventif dans le milieu qui est le sien, celui de la com. Coup de foudre, suivi d’épousailles. Et puis la vie, dont nul n’ignore qu’elle ne fait pas de cadeaux, surtout lorsque l’on appartient aux couches privilégiées de la société américaine. Frank(enstein) bosse comme un dingue. Cléo(pâtre) s’ennuie. Les amitiés, souvent frelatées ou tout au moins intéressées. Le recours aux substances illicites. L’alcool. L’éloignement. Un panel de personnages représentatifs de cette société. Des personnages qui s’entremêlent. Eleanor s’insinue dans l’univers professionnel de Frank puis le confond avec l’univers affectif de l’inventif communiquant. Quelques années plus tard, Cléo et Frank se sépareront, bons copains.

Un roman dans la veine de bien des séries télévisées yankees. Dans la compagnie duquel le Lecteur a passé quelques heures qui ne furent ni ennuyeuses ni agréables. Une prise de contact due au fait que ce roman-ci est publié sous le label Anne Carrière. Un label qu’il respecte. D’où l’effort qu’il a accompli pour aller jusqu’au terme de la lecture d’un roman qui ne le concernait pas.

Cléopâtre et Frankenstein

Partager cet article