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Lectures
5 novembre 2022

Bienfaisance

monde diplo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bienfaisance

(Monde Diplomatique/Novembre 2022)

 

J’ai par deux fois fait allusion à l’achat de livres d’occasion auprès d’un organisme qui se pare de vertus sociales (et écologiques). La lecture de l’édition de novembre du Monde Diplomatique m’a permis de parvenir à une vision et donc une connaissance plus précises de cet organisme. Et cela grâce à un article intitulé Désherber les bibliothèques, article dont l’auteur est un critique littéraire, Eric DUSSERT. Après avoir expliqué ce que signifie le « désherbage des bibliothèques » (notion qui est inscrite dans un des dictionnaires de référence), soit donc l’élimination d’ouvrages selon des critères qui tiennent plus des modes ambiantes que de préoccupations strictement culturelles, le Critique en vient à la question du devenir de ces ouvrages. Le pilon pour nombre d’entre eux. Mais aussi leur récupération, selon des modalités souvent peu respectueuses des règles qui régissent le service public, par des organismes dont celui auprès duquel au printemps dernier  le vieux Lecteur avait commandé une dizaine de bouquins dits d’occasion. Lequel Lecteur retranscrit ici la partie de l’article qu’Eric Dussert consacre à cet organisme.

« Le site Recyclivre vaut à cet égard d’être cité. Créé en 2008 comme « service gratuit de collecte de livres à domicile », il s’adresse aux héritiers de fraîche date désireux de vider maisons et appartements, tout comme aux « désherbeurs ». Souvent présentée comme « l’alternative écolo et solidaire à Amazon », cette entreprise de trente salariés se prévaut sur son site de « 61 270 arbres sauvés » (au 20 octobre 2022, chiffre qu’il faut comprendre comme l’équivalent du nombre d’ouvrages non imprimés puisque non détruits) et souligne que 10% du prix des ventes nettes est donné entre autres à des associations luttant contre l’illettrisme. Le chiffre d’affaires de 2020 est, selon son fondateur, de 9 millions d’euros. « Nous avons conçu des algorithmes permettant de classer les livres et d’en déterminer le prix. Ceux qui ont toutes les chances de se vendre, ceux qui ne seront jamais vendus, et ceux qui pourraient se vendre, mais sont moins recherchés » (Entretien sur Dirigeant.fr le 24 mai 2021) Une pratique qui n’est pas étrangère à Amazon ou Momox, et qui renforce l’invisibilisation des titres les moins marchands…. »

La suite est à lire dans le Mensuel. Elle est édifiante !

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