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Lectures
31 mars 2021

Térébenthine

fives

 

 

 

 

 

 

 

 

« Térébenthine »

FIVES Carole

(Gallimard)

 

L’odeur de la térébenthine. Si singulière. Un produit chimique dont usaient les peintres. Dont le nom servait, paraît-il, à caractériser celles et ceux qui en faisaient encore usage dans les écoles des Beaux Arts.

Soit donc un roman qui évoque l’une de ces écoles, celle de Lille. Le début des années 2000. Un trio d’élèves. Dont la Narratrice. Les trois années d’un parcours qui les conduira à l’obtention de leur diplôme. Mais un diplôme qui ne leur garantira aucun avenir, ni artistique ni professionnel. Voilà pour la première partie. Courte. Critique, mais sans virulence excessive. Gentillette, tout autant que le sont les quelques celles qui évoquent brièvement le « marché » de l’art contemporain.

Et puis, la seconde partie. L’après. Sous l’égide de Zola. Celle qui survit. Celle qui écrit. Celui qui tente de se frayer un chemin dans les travées du « marché » de l’art contemporain. Le trio. On s’est perdu de vue. On se retrouve parfois. On échange. On ne se montre pas trop sévère. On a même tendance à subir, donc on courbe l’échine. On est déçu, amer de temps à autre, mais si peu caustique et jamais rebelle.

Un roman à la superficie des choses. Comme rétif à s’enfoncer dans les profondeurs du magma ?

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