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Lectures
26 février 2020

Fessenheim, deux heures vingt quatre

31G-O8cn7nL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Fessenheim, deux heures vingt-quatre »

LAVIE Ludovic

(Edilivre)

 

Le Lecteur ne peut dissimuler le respect que lui inspirent celles et ceux qui non content de s’être lancés dans l’aventure de l’écriture prennent le risque de se faire éditer à compte d’auteur. Ludovic Lavie appartient à cette catégorie d’aventuriers-là. Et son premier roman ne manque pas de pertinence.

Fessenheim. La centrale nucléaire sur les bords du Rhin. Une centrale dont la fermeture fait débat depuis de longues années. Centrale vétuste et rafistolée mais qui fournit toujours sa dose de KWH à EDF! (Les infos du jour de la rédaction de cette note semblent indiquer qu’un réacteur devrait prochainement bénéficier d’une mise à la retraite amplement méritée…) Trois personnages évoluent dans cadre si particulier. Samuel, un contrôleur évoluant au sein de l’infernale machinerie, solitaire qui occupe l’essentiel de ses loisirs à la fréquentation de sites de rencontres sans lendemain. Dahlia, directrice de la MJC, venue de Montpellier en compagnie de sa fille tout juste sortie de l’adolescence, et qui porte un projet théâtral ambitieux. Et puis Seydou Diop, immigré et petit-fils de tirailleur sénégalais, et qui se retrouvera associé à l’aventure théâtrale initiée par Dahlia.

Donc un roman à forte connotation sociale. Un roman qui prend en charge les trois personnages principaux, lesquels se racontent à tour de rôle, quitte à en oublier la centrale – personnage majeur - et ses problèmes (même si Samuel se voit tout-à-coup dans l’obligation d’assumer les manquements de son employeur). Jusqu’à l’instant de la déflagration.

Un premier roman sans doute inabouti. Mais qui se parcourt sans que survienne ici ou là l’impression d’être associé à un rendez-vous manqué. 

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