Lundi
« Lundi »
BERGOUNIOUX Pierre
(Galilée)
Du familier. Dans une collection qui recèle de petits bijoux littéraires. Catégorie dans laquelle le Lecteur ne rangera pas « Lundi ». L’antépénultième narration de la vie d’un adolescent dans une sous-préfecture sises aux confins de la Dordogne. L’ennui. La grisaille. L’évasion par le truchement des livres. Jusqu’à ce survienne la délivrance. L’évocation d’un jour particulier. Le lundi. Qui provoquait de même façon chez le jeune Lecteur des sentiments qui entremêlaient de sourdes angoisses et une morosité récurrente.
« Guère d’années dont le lundi n’ait pas comporté les deux heures de solfège et de piano qui m’ont dégoûté d’emblée et à jamais de la musique…. » Oui, d’étranges – quoique fort ordinaires – analogies avec ce que vécut le jeune Lecteur dans la cité qui s’interdisait encore, en ces années de l’après-guerre, de se déclarer rimbaldienne.