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Lectures
16 août 2019

Crépuscule

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« Crépuscule »

BRANCO Juan

(Au Diable Vauvert

Massot Editions)

 

Si le Lecteur ne partage pas l’enthousiasme révélé par Denis Robert, le préfacier de cet ouvrage, il reconnait bien volontiers qu’il s’est attaché à prendre en compte la somme des informations, celles qui éclairent la personnalité de Foutriquet 1°, Roi des franchouillards qui veulent bien le reconnaître comme tel et donc se soumettre à son bon vouloir. Un ouvrage utile, puisqu’il permet de dérouler l’écheveau des relations occultes entre le digne descendant de Jean Lecanuet et la clique des Puissants, autant les véritables détenteurs, hors de toute légitimité démocratique, de la quasi-totalité des pouvoirs. « Crépuscule » met à nu l’affligeant spectacle de la promotion d’un Enarchiant par ceux qui ont englué la société dans un marasme que la France n’avait plus connu depuis les années Pétain. Y compris dans l’asservissement des médias et de celles et ceux qui les « fabriquent ».

Ce plaidoyer-là est plus que digne d’intérêt. Il met à nu la tentative de cadenasser les libertés individuelles et collectives et de faire barrage aux trop rares et trop timides tentatives de résistance perpétrées par des hommes et des femmes qui n’ont pas encore évacué de leur mémoire ce que Foutriquet 1° considère comme d’anachroniques rêveries. Lui qui prépare et organise l’instauration d’un totalitarisme, lequel ne paraît pas effrayer les esprits les plus élevés, ceux qui singularisent la société franchouillarde lors de cette phase de récession accélérée.

« Rions.

Car en ces espaces où l’on vogue de la gauche socialiste à la droite en passant par le centre, indifférents aux suffrages et satisfaits d’une apparente adhésion aux clivages qui traversent la société pour mieux la diriger, on rit lorsque l’on parle de démocratie.

Alors rions comme eux.

Mille invisibles relais ont porté Macron sans mot dire. Tous l’ont fait de bonne grâce, s’appuyant pour cela sur les moyens que leur donne l’Etat. Oh, il ne s’agit plus de mentionner les levées de fonds secrets que Rothschild organisait aux terrasses des Champs Elysées.

Il s’agit simplement de montrer qu’une institution publique, parmi tant d’autres, fut instrumentalisée pour servir des intérêts. »

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