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27 août 2018

La vie parfaite

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« La vie parfaite »

AVALLONE Silvia

(Liana Levi)

 

Deux femmes. Deux destinées que tout oppose. Dans l’Italie de l’après Berlusconi. Chamboulée. Abîmée. Prête à tous les renoncements.

Deux femmes italiennes. Celle qui a tout entrepris pour avoir un enfant, qui est allée d’échec en échec, et qui, faute de mieux, se prépare à l’adoption. Celle qui, abordant à l’âge de femme, se retrouve enceinte et prend progressivement conscience que l’enfant à venir constituera un fardeau. Un fardeau qu’il serait donc plus sage de confier à celles et ceux qui solutionnent ces questions d’adoption.

Deux hommes. Le compagnon de celle qui obtient le droit d’adopter. Quelqu’un d’installé dans la société. Confortablement. L’inconnu pour celle qui se trouve nantie du fardeau, un garçon discret sur lequel, petit à petit, elle va prendre appui, qui va l’assister, l’éclairer, l’aider, si cela est encore possible, à franchir le cap. Tous deux mal installés dans un quartier dit populaire en voie d’anéantissement.

Le Lecteur s’est passionné pour ce roman (comme il s’était passionné pour les deux précédents romans de Silvia Avallone). Un roman « féministe », à contre-courant de l’idéologie dominante. Un roman qui se tient à distance du mélodrame. Un roman qui dépeint avec justesse le combat de deux femmes confrontées à la question de la maternité.

« Peut-être étaient-ce Dora et Fabio qui avaient raison ? finit par penser Serena à l’instant où elle se serrait contre sa meilleure amie. Ils vivaient tous à une époque et dans un pays où l’on naissait peu, où l’on ne faisait que vieillir, stagner, avoir peur. Peut-être un acte de foi comme avoir un enfant et l’élever, accepter le défi de son avenir, était-il un acte de courage. Presque révolutionnaire. »

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