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Lectures
2 mars 2018

Là où l'histoire se termine

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« Là où l’histoire se termine »

PIPERNO Alessandro

(Liana Levi)

 

Un exercice d’une exceptionnelle virtuosité qui a ébloui le Lecteur. Un roman qui l’envoûta. Dont il cherche toutefois à se délivrer. En raison d’un malaise qu’il ne parvient à définir. Que se dissimule-t-il derrière ce récit, au-delà des apparences ? Le Lecteur s’interroge. Non qu’il veuille détecter ici ou là d’éventuelles malfaçons. Mais la description, jamais caricaturale, d’une certaine bourgeoisie romaine avec ses travers liés à des appartenances religieuses et culturelles clairement caractérisées, cette description manque parfois de nuances, entre ombres et lumières.

Une famille honorablement connue, les Zevi. L’enfant prodige, Matteo, contraint de fuir en Californie en raison d’une dette (importante) qu’il ne peut rembourser. Son retour au pays, seize ans plus tard, après le décès du prêteur. Sa tentative de renouer des liens avec son ex épouse et ses deux enfants. L’ex épouse qui a pardonné les incartades du fugitif. Les enfants devenus adultes et menant chacun leur existence à l’intérieur ou à la périphérie la plus immédiate de la haute société romaine. D’impossibles ou d’improbables retrouvailles ? La pirouette finale intervient sur un mode quasiment américain, grâce à un artifice (dans cette affaire, ce mot prend tout son sens) dont les ingrédients sont puisés dans une actualité sanglante.

Donc les réticences du Lecteur. Qui jamais ne connut l’ennui tout au long de son parcours littéraire. Mais qui considère tout de même que ce roman-là s’intègre plutôt bien dans le paysage qui reflète les conformismes ambiants. Un roman somme toute respectueux à l’égard d’une bourgeoisie dont les turpitudes ne relèveraient que de la superficialité.

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