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9 février 2018

Deux hommes de bien

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« Deux hommes de bien »

PEREZ-REVERTE Arturo

(Seuil)

 

« Ici, il n’y a pas eu de révolution des idées pour ouvrir un passage à d’autres révolutions… Mets en balance l’enracinement profond de notre obscurantisme, le rôle d’étouffoir qu’il a joué sur notre XVIII° siècle et ce que nous devons aujourd’hui à ceux qui ont alors relevé le défi, quand les conséquences n’étaient pas une page de journal ou un commentaire sur Internet, mais l’exil, le discrédit, la prison ou la mort. »

Ici, en Espagne. Aujourd’hui. Les propos que tient à l’Ecrivain Carmen Inglesias qui dirige, entre autres, l’Académie royale d’histoire. L’Ecrivain qui, lui, enquête afin de relier le temps qui fut à celui dans lequel il évolue. Afin d’éclairer le Lecteur sur le cheminement complexe et tortueux qui conduit de Madrid à Paris deux hommes de bien qui ont reçu mission de leurs collègues de l’Académie Royale de faire l’acquisition des 28 tomes de l’Encyclopédie, laquelle Encyclopédie est interdite en leur propre pays.

Ce roman « historique » a plus souvent irrité qu’ennuyé le Lecteur. Avec ses successions de clins d’œil, ses faux égarements d’un siècle à l’autre et ce rôle singulier que se concède Pérez-Reverte dans la construction du récit. Avec cette vision faussement naïve d’un Paris au cœur de laquelle se préparent les prochaines exaltations révolutionnaires. Dont il ressort, au goût du Lecteur, un texte convenu si peu lumineux qu’il poursuivit seul son errance parmi les ténèbres.

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