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Lectures
2 janvier 2018

Douleur

A17817

 

 

 

 

 

 

 

 

« Douleur »

SHALEV Zeruya

(Gallimard)

 

Irritant. Au point que le Lecteur fut indisposé. Ce roman qui suinte peut-être de bonnes intentions mais qui s’inscrit d’abord dans le courant de l’idéologie dominante qui caractérise Israël en début de siècle.

Une femme, mère de famille, enseignante et très grièvement blessée lors d’un attentat. Sont les souffrances physiques vont l’obliger durant les années qui suivent à subir de multiples traitements. Sans jamais déserter sa double fonction de mère et d’enseignante (de surcroit directrice d’établissement). Jusqu’au jour où les souffrances atteignent une telle intensité que son mari la conduit dans le service spécialisé d’un hôpital. Là où elle croise son amour de jeunesse qui l’avait éconduite sans autre forme de procès. Quelques atermoiements et, plus de vingt ans plus tard, cette histoire d’amour prend un nouvel élan. Sauf que l’héroïne se confronte à ses obligations familiales, avec une fille partie menée sa vie de post-adolescente à Tel-Aviv. Une drôle de vie de post-adolescente, générant moult angoisses chez la maman.

Le happening, si convenu, se situe dans la continuité de ce long et besogneux roman qui laissa le vieux Lecteur de marbre.

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