Ces choses-là
« CES CHOSES-LA »
ALPHANT Marianne
(P.OL.)
Le Lecteur s’est laissé emporter par « Ces choses-là ». D’autant plus volontiers que la ville de Montpellier s’est mise à l’heure de Diderot. Et qu’il n’est donc pas inutile de s’installer dans une oeuvre, fort érudite au demeurant, qui bien souvent le ramena vers le 18° siècle et donc vers Diderot.
Quitte à caresser les metteurs en forme de l’exposition dans le sens du poil : « Boucher, quelle dégradation du goût, se plaint Diderot. Des nymphes qui ont l’air de courtisanes, des bergères qui sortent de l’opéra, des déesses qu’on dirait à leur toilette, occupées de rouge, de mouches, de pompons, de fanfioles. »
Quitte aussi à les irriter en remontant les poils dans le mauvais sens :« Il ne manque plus que Greuze, autre calamité, « La jeune fille pleurant son oiseau mort », ce dix-huitième larmoyant et Diderot qui s’écrie : « Délicieux ! délicieux !... » Le grand Diderot, ou, bêtifiant autour de l’oiseau délaissé à cause d’un rendez-vous amoureux pendant une absence de la mère… »
Le livre n’est certes pas réductible à Diderot. Mais par la force des circonstances, le Lecteur s’est limité à cette approche-là.