Printemps barbare

« Printemps barbare »

TOBAR Hector

(Belfond)

Gros roman américain hyperdescreptif qui n’a pas su retenir l’attention du Lecteur. En dépit d’une histoire somme toute digne d’intérêt. Araceli, femme à tout faire d’une famille américaine confortablement installée en Californie, se retrouve nantie des deux enfants du couple au lendemain d’une scène de ménage et du départ précipité, chacun de leur côté, des deux parents. Cette mexicaine sans attache va tenter de trouver des solutions dans une ville hostile (Los Angeles). Tandis que ses patrons, conscients peut-être d’en avoir fait un peu trop, retrouvent le foyer conjugal, découvrent l’absence de leurs rejetons et vont alors accuser la prétendue fuyarde de kidnapping. La « barbare » découvrira alors la face cachée de l’Amérique, celle qui n’accorde pas la moindre place au rêve, une Amérique violente, une Amérique rugueuse, une Amérique impitoyable, même si le père des deux enfants est lui-même d’origine mexicaine. De beaux moments d’écriture parsèment ce long et fastidieux roman. Pas suffisants toutefois pour que le Lecteur se soit senti vraiment concerné.