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18 mars 2013

La fin des jours

jours

« La fin des jours »

DE ROMA Alessandro

(Gallimard)

 

Un cadre unique : la ville de Turin. Des jours que l’on pressent proches du néant. Giovanni Ceresa enseigne dans un lycée et s’occupe de son vieux père. Un père privé de mémoire, à l’instar de nombreux habitants qui n’ont désormais d’autre souci que de survivre. Cernés qu’ils sont par de violentes bandes de jeunes et de déshérités privés de domicile. Giovanni Ceresa, afin que ne s’efface pas sa mémoire, tient un journal et se confie à son ami, un proche voisin. Giovanni Ceresa semble vouloir ignorer la réalité qui le cerne. Mais elle s’impose à lui. Lui qui se révèle incapable d’analyser et donc de comprendre la société en voie de déliquescence, celle au sein de laquelle il survit.

Le pessimisme particulièrement noir de ce roman a rebuté le Lecteur. Même si les questions posées par Alessandro de Roma sont d’actualité. Celles des libertés individuelles. Celles des valeurs collectives qui se dissolvent aussi bien dans la violence que dans le renoncement. Mais la seconde partie du roman que s’accapare l’Auteur au détriment de son personnage dérive vers une tentative avortée d’explication « théoricisée » fort peu convaincante. Du moins aux yeux du Lecteur.

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