La ligne de courtoisie

« La ligne de courtoisie »

FARGUES Nicolas

(P.O.L.)

Ennuyeux, parce que répétitif. Ce roman-là raconte l’histoire d’un écrivain englué dans ses relations familiales et amoureuses. En enrobant le récit sous les apparences de l’humour. Avec ses personnages tellement prévisibles. Dont les enfants de l’écrivain, visiteurs occasionnels de son domicile. Qui le retrouvent la veille de son départ pour Pondichéry, ville d’où il va tenter de retrouver l’inspiration et, peut-être, renouer avec la renommée littéraire. Laquelle est fragile et sujette aux aléas des compromis passés avec les éditeurs. Qui sont des épiciers, même lorsqu’ils se dénomment Marchepiez ( !!). Auxquels il faut complaire ou, à tout le moins, ne pas déplaire. D’où cette sorte de fadeur qui émane des quelques pages consacrées au dit Marchepiez. D’où une fadeur généralisée. Et comme renforcée par des relents réactionnaires dans la description du séjour indien, relents où affleurent des caricatures grimaçantes. Un roman que le Lecteur relègue dans la valise aux souvenirs désagréables.