L'écologie en bas de chez moi

"L'écologie en bas de chez moi"

Iegor GRAN

(P.O.L.)

Sabre au clair, Iegor Gran enfonce les premières lignes de défense de l'écologie salonarde. Celle qui s'accommode si bien du capitalisme que celui-ci (dont l'immense Pineau Machin), pour la récompenser, lui concède quelques prébendes. Yann Arthus-Bertrand (Yann-Dieu chez Gran). Hulot (de consolation) (chez le Lecteur). Virulence. Truculence. Les armes ordinaires dont fait usage le polémiste afin de se prémunir contre les anathèmes proférés par les sectes verdouilleuses. Celles qui prêchent en faveur d'un développement appelé durable. Celles qui laissent accroire que ce capitalisme serait à la fois amendable et moralisable. Ce qui relève ou de la mauvaise foi ou de la crétinerie.

Le Lecteur s'est donc enflammé en parcourant cet ouvrage. Normal: il est essentiellement constitué d'étoupe. Et puis, à l'instar de Iegor Gran, le Lecteur croit encore en l'humanisme. "... le b.a.-ba de l'humanisme, c'est de voir en chaque être humain une richesse pour le monde et non une bouche à nourrir, un tube qui produit du CO2, un vers intestinal de la nature." Donc en accord avec l'Auteur le Lecteur. Qui pense toutefois (le Lecteur) que l'être humain n'est pas une richesse pour le Capital. Cette richesse (qu'autrefois on appelait les "travailleurs") dont le Capital use et abuse au gré de ses fantaisies dans sa quête insensée des profits qui ne servent qu'à son usage exclusif.